A ma portée

Je suis Jil, 49 ans, « jeune handicapé », un bras en moins par accident. Avec la perte de l’usage de ce membre, j’ai perdu le goût du sport depuis 7 ans. C’est pourtant ma condition physique qui m’a sauvé la vie, alors que je me suis retrouvé coincé seul vingt heures dans ma voiture le long d’une route de Guyane. Quelques mois avant les Jeux paralympiques de Paris 2024, je vais partager le quotidien de deux athlètes qui ont su dépasser leur handicap et les accidents de la vie. Abdoullah Aït Bella est né avec une malformation au bras droit, il est donc comme moi handicapé d’un membre supérieur, ce qui ne l’a pas empêché de devenir l’un des meilleurs Français en badminton handisport. Julie Marchand, quant à elle, a perdu l’usage de ses jambes aussi lors d’un accident quelques années avant moi, mais pendant sa rééducation, découvrant le basket fauteuil, elle est parvenue rapidement à atteindre un niveau tel qu’elle est aujourd’hui en Equipe de France, en passe comme Abdoullah, de se qualifier pour les Jeux. Ils s’entrainent à Nantes et vont m’entrainer dans leur sillage du haut niveau. Echanger sur leur expérience, suivre leur parcours de (p)réparation va être inspirant pour moi. Pour m’épanouir avec eux dans une nouvelle vie « à ma portée », où je reprends la compétition lors du semi-marathon de Nantes 2024